Opinions

Le niveau primaire de surmédicalisation: l’agir… (2e partie de trois)

À l’heure où l'on parle de céder des actes médicaux aux infirmières, il serait intéressant de bien baliser le processus afin d'éviter aux patients des situations contraignantes, voire délicates.

Il y a quelques mois, la Direction de santé publique de Montréal a dévoilé un cadre de référence pour préciser la place du pharmacien d’officine dans les activités de prévention d’une communauté. Or, les interventions de santé publique ne s’inscrivent pas de façon naturelle dans l’organisation du travail d’une pharmacie communautaire.

«On pense généralement que la démarche scientifique nous protège des théories farfelues et que le contrôle des variables, dont une est rigoureusement quantifiée, permet d’offrir de bonnes bases pour décrire le monde réel. Pourtant, saviez-vous que l’intention du chercheur peut, inconsciemment, influer sur le processus de sélection des sujets?»

Repris de la section «Infirmières» de ProfessionSanté.ca

«La pression de "publish or perish" s’est accentuée au fil du temps du fait de l'augmentation du nombre des chercheurs et de la diminution des subventions, ce qui a créé un environnement propice aux tricheries plus ou moins subtiles.»

«Bien souvent, dans nos pharmacies, les murs sont blancs, les tablettes sont blanches et les pots de pilules sont blancs. Quoique cela donne l’apparence d’une sainte propreté, d’un sain professionnalisme, cela met l’équipe de pharmacie sur un genre de piédestal et crée un environnement plus ou moins réaliste...»