Opinions

«La science et les bonnes pratiques évoluent et on ne peut plus tolérer l’existence de pratiques désuètes ou contraires aux codes de déontologie. Mais, il y a une résistance au changement.»

«Les commentateurs avancent habituellement que ce sont les médecins qui constituent un obstacle au déploiement d'infirmières dans le réseau. Mon expérience est tout autre.»

«Les commentateurs avancent habituellement que ce sont les médecins qui constituent un obstacle au déploiement d'infirmières dans le réseau. Mon expérience est tout autre.»

Maintenant que mon livre a trouvé le chemin des librairies, grâce au support continu de mon éditeur, et que je commence à recevoir de stimulantes réactions, j'ai le sentiment d'avoir fait mon petit bout de réflexion pour mobiliser et aider à approfondir certaines questions. Tant mieux si ça suscite des réactions, même et surtout des idées opposées: c'est la meilleure façon de tester la solidité des opinions.

«En revenant de vacances, j’ai offert un disque d’Ève Cournoyer à l’une des miennes. Par son regard, au moment de lui remettre le cadeau, j’ai pressenti la tragédie: Ève Cournoyer venait de s’enlever la vie. Une tristesse m’envahit, mêlée à une révolte! Une révolte de fan et de clinicienne qui suit des dizaines de patients déprimés.»

«Les médecins sont coincés dans une mécanique trop bien huilée: un diagnostic préformalisé très facile à manier qui entraîne, comme traitement quasi automatique, un médicament. Médicament que d’ailleurs, bien souvent, le patient réclame de lui-même», affirme le sociologue Marcelo Otero.

«La dépression indique que quelque chose qui ne marche pas doit être changé. En médicamentant, on dit exactement le contraire: prenez vos pilules et continuez comme avant, ne changez rien», affirme le sociologue Marcelo Otero.