Santé Québec est officiellement entrée en fonction le 1er décembre. Sa présidente, Geneviève Biron, a d’ailleurs fait une tournée médiatique dans les dernières semaines pour présenter les principales orientations de la nouvelle société d’État.
Quels pourraient être les changements qui simplifieraient vraiment
notre travail et nous permettraient d’exercer notre profession avec
plus de sérénité, donc d’efficacité ?
Les consultations particulières sur le projet de loi 67, qui se déroulaient à l’Assemblée nationale à la fin du mois de septembre, nous montrent tout le chemin parcouru depuis l’adoption de la loi 90, il y a plus de 20 ans.
Les plus récentes statistiques dévoilées cet été par The Gazette sur le nombre de médecins ayant quitté le réseau public de la santé sont particulièrement inquiétantes et révélatrices d’un désenchantement qui ne va qu’en grandissant.
«Il n’est pas facile de dire non à un patient. Jusqu’ici, on disait non en évoquant un règlement, c’était souvent frustrant, mais [avec le PL 67], dire non parce que cela dépasse nos compétences… ce sera difficile.»
Les produits de santé naturels posent un dilemme aux pharmaciens, qui doivent composer avec la demande des patients d'un côté et les lacunes des études sur leur pertinence clinique.
«Nous veillons sur nos plus jeunes patients, mais il est tout aussi important de prendre soin de l’avenir de leur planète», rappelle Alice Collin dans son éditorial sur l'impact environnemental du secteur pharmaceutique.