Éditoriaux

«L’évolution de la profession et l’élargissement des champs d’activités des pharmaciens rendent la spécialisation incontournable. C’est une question d’organisation et d’efficience.»

Permettre aux étudiants du DEC d’intégrer le Pharm. D.? «D’aucuns crient à l’injustice, voire à la dévalorisation du diplôme de pharmacien, d’autres y voient une perte de bons bras droits...» Christophe Augé voit les choses tellement différemment.

Manque de confiance en soi, peur des nouvelles responsabilités, paralysie devant l’ambiguïté, besoin d’approbation, aversion pour la prise de risque... Voilà plusieurs traits de caractère qui définissent notre «culture» professionnelle et freinent l'évolution de notre pratique.

«Le manque de temps n’est jamais une excuse pour ne pas bien faire son travail.» Si elle paraît bien simple et logique, cette affirmation, combinée à la pénurie de main-d’œuvre, nous place devant les limites de notre modèle d’affaires.

Adopté le 24 mai dernier, le projet de loi 96 continue de susciter des craintes quant à sa portée dans le réseau de la santé et des services sociaux, en particulier au sein des communautés anglophones et autochtones.

«Le ministre Dubé a présenté en mars dernier son ambitieux "Plan Santé". Un immense casse-tête de 50 pièces pour améliorer le système de santé (...). Pourquoi réussirait-il là où tous les autres gouvernements ont échoué?»

La cohabitation public-privé peut être fructueuse si elle est bien balisée et que tout le monde poursuit le même objectif: offrir un meilleur accès, et donc de meilleurs soins aux patients. Il est cependant décevant de voir que le gouvernement néglige de mentionner, dans son plan, les CLSC.

Avec les élections provinciales qui approchent à grands pas, on pouvait s’attendre à ce que le plan de réorganisation de la santé présenté par le ministre Christian Dubé le 29 mars ait une saveur électoraliste.