Interprofessions

Une soixantaine de pharmacies en Ontario commenceront dès vendredi à procéder au dépistage de la COVID-19 auprès des personnes asymptomatiques. Le premier ministre soutient que cette mesure réduira la pression sur les cliniques d'évaluation.

Alors que l'Association des infirmières praticiennes spécialisées du Québec a demandé dans un mémoire à ce que toutes les IPS puissent évaluer les troubles mentaux, six ordres professionnels ont exprimé leur désaccord, notamment le Collège des médecins du Québec.

«Je voudrais bien ne pas irriter M. Legault, mais quand tu n'as que la moitié des infirmières, infirmières auxiliaires que tu es censé avoir... Quand tu leurs demandes de faire 16 heures en ligne, trois jours en ligne... C'est ça la réalité. Je n'ai plus de mots pour dire à quel point le système de santé est fragilisé», a lancé Nancy Bédard, présidente de la FIQ.

La prise en charge et le suivi en santé mentale d’un patient en cabinet, en CLSC ou en GMF-U peuvent désormais être assurés conjointement et en complémentarité par le médecin de famille et l’infirmière praticienne spécialisée en santé mentale, a annoncé la RAMQ.

Parmi les propositions de l’OPQ relatives au projet de loi 45 figurent l'inclusion des pharmaciens dans l'expertise du Bureau du coroner et une surveillance accrue des décès liés au mésusage des médicaments par le coroner en chef.

Le Collège des médecins du Québec recommande au gouvernement que tout décès maternel survenant dans le cadre d’une grossesse ou dans les 42 jours suivant l’accouchement fasse l'objet d'un avis obligatoire au coroner.