Skip to main content

Marc Parent

Author Profile

Marc Parent est pharmacien au Centre hospitalier universitaire de Québec. Détenteur d’un diplôme en pharmacie d’hôpital, d’une maîtrise en pharmacie et d’un certificat de spécialiste en pharmacothérapie du BPS américain, il est surtout connu pour son engagement envers la profession et le développement de la pharmacie sous tous ses aspects. Il apprécie l’enseignement et les débats d'idées qui font avancer les choses.

ARTICLES BY THIS AUTHOR

  • 18/02/2019

    Codéine en vente libre en pharmacie

    L’OPQ, les organismes des autres provinces et les organismes pharmaceutiques nationaux militent actuellement pour que le pharmacien soit reconnu comme un praticien au sens de la Loi sur les aliments et drogues, et que les privilèges du pharmacien québécois puissent s’étendre aux opiacés, stupéfiants et benzodiazépines. Militer au Québec pour le retrait de la codéine, non pas de la vente libre, mais du passage de l’annexe II vers l’annexe I, serait tout à fait contradictoire.
  • 04/09/2018

    Lettre à la prochaine ministre de la Santé

    «Les pharmaciens sont des professionnels hautement formés et accessibles au Québec. Les gouvernements précédents ont d’ailleurs élargi significativement les actes qu'ils peuvent poser. Paradoxalement, jusqu'à présent, aucun gouvernement n’a développé de vision concrète de ses attentes envers les pharmaciens pour le bénéfice de la population...»
  • 24/08/2018

    La déprescription

    «La déprescription est à la mode. Ça plaît à l’esprit de se dire que si on prend <em>trop</em> de médicaments, il faut tenter de rationaliser cette consommation et cesser certains médicaments.» Est-ce forcément la bonne chose à faire?
  • 10/07/2018

    Le fric est le nerf de la guerre

    «L'entente AQPP-MSSS semble comporter des éléments qui, sans être spectaculaires, constituent néanmoins une percée extrêmement significative non seulement pour les pharmaciens propriétaires, mais aussi pour l’ensemble de la profession et pour nos patients.»
  • 08/05/2018

    «L’étiquette» contre la dépendance

    «C’est certainement à Santé Canada que revient la palme pour sa plus récente initiative visant à prévenir l’abus d’opiacés sous ordonnance: une étiquette soulignant le risque de dépendance, de toxicomanie et de surdose! Bien sûr! Pourquoi n’y avons-nous pas pensé avant? Aux problèmes complexes, il n’y a pas de solution simple, sauf peut-être pour Santé Canada.»
  • 19/01/2018

    La profession de pharmacien menacée?

    «C’est un peu brutal comme titre pour un début d’année. Mais c’est la réflexion que m’a inspirée un article qui suggérait que l’application de commande vocale Siri pourrait remplacer le pharmacien! Comme le sort semble s’acharner sur nous, une collègue me parlait aussi d’un article récent dans lequel on listait la pharmacie en tête des professions vouées à disparaître...»
  • 15/12/2017

    Abus, abuseurs, abusés

    «On dit souvent qu’on voit la grandeur d’une société à la façon dont elle traite ses membres les plus vulnérables. Faisons-nous ce qu’il faut pour aider les gens dépendants aux substances? Comme professionnels de la santé, nous devons être sensibles à la cause, aussi difficile soit-elle, de ces personnes qui peuvent aussi être nos consœurs et confrères.»
  • 21/11/2017

    Il n’y a qu’un seul «p» dans le mot «équipe» !

    Nous nous sommes souvent présentés comme des partenaires des médecins, mais les IPS sont des professionnelles avec lesquelles nous devons collaborer. Leurs compétences en soins infirmiers, en évaluation des conditions de santé des personnes et leur formation en méthodes diagnostiques présentent des avantages. Cependant, force est de constater que leur formation en pharmacologie, et surtout en pharmacothérapie, est moins étoffée. Nous devons former une équipe forte et gagnante.
  • 31/10/2017

    Les enjeux changeants de la formation continue

    «Il est évident que l’implication de l’industrie peut biaiser la formation continue en faveur des nouveautés (ses nouveautés), au détriment des meilleurs choix thérapeutiques. L’introduction d’une innovation suscite généralement un intérêt plus important, parfois passager. Cependant, penser que toute formation commanditée par une entreprise pharmaceutique est nécessairement payée avec de l’argent "sale" et qu’elle est invariablement biaisée me semble exagéré.»
  • 25/07/2017

    Le magasinage du ministre ou l’art de négocier

    «Je ne suis pas économiste, mais si la loi de l’offre et de la demande ne joue pas, la question du prix pour le produit se pose. Une réduction excessive des prix [des génériques| me semble poser à juste titre la question de l’impact de la stratégie ministérielle sur la pénurie. Si l’industrie perd de l’argent avec un produit, les incitatifs à le rendre accessible seront en baisse avec la nouvelle entente. Pénurie plus sévère en vue, gardons l’œil ouvert.»