Pharmacie d'établissement

Conclue en mars 2015, l’entente de principe entre l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec et le ministère de la Santé et des Services sociaux entrera finalement en vigueur, permettant ainsi aux pharmaciens d’obtenir leur augmentation salariale.

Les prochaines semaines s'annoncent bien remplies pour les pharmaciens. L’APES tiendra son congrès annuel du 25 au 27 avril sous le thème «Prioriser nos soins, un incontournable», tandis que celui de l'APPSQ aura lieu les 11 et 12 mai sous le thème «Le pharmacien traitant, au cœur des soins de première ligne»..

Selon l'auteure principale de l'étude, la recherche en pharmacie dans les établissements de santé mériterait d’être davantage reconnue et encadrée, notamment par l’octroi d’un meilleur financement. «La négliger, c’est négliger l’impact qu’on peut avoir sur tous les autres aspects de la profession.»

La pharmacie québécoise n’est pas la seule à être en proie à une transformation complète de son secteur d’activité. La France fait face, elle aussi, à des défis sensiblement similaires. Le point avec des membres de l’Ordre national des pharmaciens.

Les pharmaciens des établissements de santé n’ont pas encore reçu leur hausse salariale obtenue lors des dernières négociations en 2015 touchant l’ensemble des employés syndiqués du Québec.

Si l’annonce d’une formation continue obligatoire a fait réagir les pharmaciens, ceux-ci n’auront pas de difficulté à répondre aux nouvelles exigences, croit Manon Lambert, directrice générale de l’Ordre des pharmaciens du Québec (OPQ).

Les pharmaciens qui ont décroché leur diplôme hors du Québec pourraient désormais avoir à compléter 164 crédits pour pratiquer dans la province.

En CHSLD, on consacre en moyenne 15 heures par semaine aux soins et services pharmaceutiques pour 100 lits, soit deux fois moins que ce que recommande l’OPQ. C'est ce qu'indique un récent sondage de l’APES mené auprès des chefs de département de pharmacie.