Noix de Grenoble contaminées à l'E. coli : 10 cas au Québec, dont un décès

Le ministère de la Santé du Québec a confirmé qu'un Québécois était décédé après avoir été infecté par la bactérie E. coli, probablement après avoir consommé des noix de Grenoble contaminées.Une porte-parole du ministère, Nathalie Lévesque, a expliqué que cette personne souffrait déjà d'un problème de santé important, sans toutefois en préciser la nature. Elle a refusé de fournir des informations sur l'identité de la victime, son lieu de résidence et la date exacte du décès, ces informations étant confidentielles.Mme Lévesque a aussi confirmé que des 14 cas d'infection à l'E. coli répertoriés au Canada, 10 se trouvaient au Québec, dont un qui a été confirmé, jeudi, en fin de journée. Ceux-ci ont tous été déclarés entre le 31 janvier et le 5 avril.Huit des dix Québécois ont été hospitalisés. En plus de la personne décédée, une autre a été victime du syndrome hémolytique urémique, communément appelé "maladie du hamburger", qui touche les reins et d'autres organes.Il y a quelques jours, l'Agence canadienne d'inspection des aliments a lancé un avertissement concernant les noix, qui sont habituellement vendues en vrac.Les noix de Grenoble étaient préemballées en moitiés, en morceaux et en mélange et étaient toutes distribuées par la montréalaise Amira Enterprises. Ces noix avaient été mises en marché entre le 1er janvier 2011 et le 4 avril 2011.Le vice-président d'Amira Enterprises, Adel Boulos, a indiqué que son entreprise avait procédé à un rappel volontaire. Il a ajouté qu'aucune noix infectée n'avait été trouvée jusqu'à présent. Toutes les noix de Grenoble d'Amira Enterprises ont été retirées partout au Canada.Il a expliqué que son entreprise avait été contactée par l'Agence canadienne d'inspection des aliments le 1er avril et que l'organisme avait recueilli des échantillons au cours de la fin de semaine. M. Boulos a précisé qu'Amira Enterprises avait décidé de lancer le rappel dimanche matin."Nous avons procédé à ce rappel même si les résultats du test ont été négatifs pour toutes les noix de Grenoble, a-t-il affirmé. Ce qui veut dire que la bactérie E. coli n'y était pas présente. Nous l'avons fait pour protéger les consommateurs et parce que nous ne voulions pas qu'il y ait des personnes malades."M. Boulos a affirmé que certaines des personnes malades n'avaient apparemment pas consommé ces noix. Il a ajouté que son entreprise collaborait néanmoins avec le gouvernement fédéral. "Nous exerçons nos activités depuis 30 ans, et rien de tel ne nous est jamais arrivé", a dit M. Boulos.

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