Omnipraticiens ou spécialistes, les médecins ne veulent pas des futurs directeurs médicaux qui seraient nommés par Québec dans la réforme de Christian Dubé. Les médecins se disent inquiets de voir naître une gestion coercitive et autoritaire dans les établissements de soins.
Le ministre de la Santé, Christian Dubé, annoncera mercredi un autre plan de rattrapage des chirurgies. Il sera accompagné du président de la Fédération des médecins spécialistes du Québec, le Dr Vincent Oliva.
Bien qu’il reconnaît la nécessité d’une réforme en santé, le Collège des médecins émet ses réserves sur les mesures proposées par le gouvernement, notamment ce qui touche à l’indépendance politique de Santé Québec.
D'abord encouragé par la volonté exprimée du ministre de la Santé «d'entendre l'ensemble (des) partenaires, ainsi que les gens du terrain», le regroupement des MQRP se dit maintenant consterné de ne pas avoir été invité aux consultations sur le projet de loi 15.
Christian Dubé a annoncé des allègements aux PREM et indiqué que les départements régionaux de médecine générale bénéficieraient d'une plus grande autonomie pour répartir leurs postes disponibles en fonction de leurs priorités locales.
Christian Dubé a dévoilé le document intitulé «Pour une meilleure reconnaissance et prise en charge des personnes atteintes de maladies rares». Ce plan doit être déployé de 2023 à 2027. Il s'agit de la suite logique de la politique nationale sur les maladies rares adoptée en juin dernier.
Toujours à la recherche de nouvelles solutions pour libérer des lits d'hôpitaux et améliorer la qualité des soins, Québec déploie un service d'hospitalisation à domicile. La première phase vise huit CISSS et CIUSSS de la grande région de Montréal et de Québec.
Le ministre de la Santé, Jean-Yves Duclos, affirme qu'il n'a exercé aucune pression politique indue sur l'agence fédérale indépendante qui réglemente le prix des médicaments brevetés dans ses efforts pour réduire les coûts des médicaments.