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Éditoriaux

  • Les Québécois obsédés par la santé?

    Depuis 40 ans, lors de quelques épisodes de récession économique, la santé colle au plafond des priorités de l’électorat québécois, sondage après sondage. Ce qui nous permet de poser la question suivante : les Québécois sont-ils pathologiquement obsédés par leur réseau de la santé?
  • Dosez vos arguments

    «Se faire jouer dans la poche sans notre consentement explicite heurte tout le monde, du petit salarié au PDG. Personne n’aime ça. Même si les récriminations fiscales des médecins et les complaintes commerciales des pharmaciens sont parfois raillées dans la presse et le public en général, elles ne demeurent pas moins tout à fait légitimes. Il faut en revanche que les médecins et les pharmaciens mesurent leurs interventions dans les débats publics que provoquent les intentions gouvernementales. Ne serait-ce que pour demeurer pertinents.»
  • Les raisons de la déraison

    Ce n’est pas d’hier que les théories du complot et les fausses rumeurs meublent le paysage. Si la plupart du temps elles demeuraient inoffensives, avec Internet, c’est un autre défi : elles ne sont plus une blague. Et si c’en est une, elle ne fait pas rire. Surtout qu’il y a la version hypocalorique des élucubrations complotistes : la désinformation, plus dangereuse parce que plus répandue, insidieuse et difficile à détecter. Des informations vraies, mais détournées de leur sens véritable.
  • La valeur des choses

    «Quelle valeur mon patient associe-t-il à son traitement ? Intuitivement, on peut penser à l’amélioration de sa qualité de vie. Malheureusement, tous les médicaments n’ont pas un effet immédiat ou pouvant être ressenti par le patient. Il reste alors la confiance en son médecin et son pharmacien qui lui affirment que "c’est bon pour lui"… Si les patients recevaient la somme d’argent correspondant à la valeur de leurs traitements, combien iraient réellement la dépenser pour payer leurs médicaments?»
  • Un système (encore) défaillant

    En 13 ans, le réseau québécois de santé a vécu sous trois régimes : les Régies, les Agences, pour finalement aboutir aux CISSS et aux CIUSSS. C’est beaucoup d’innovation en si peu de temps et c’est tout à l’honneur des différents ministres de la Santé qui se sont succédés depuis d’avoir fait preuve de tant de capacité à la réinvention. Mais, mis à part l’essoufflement du personnel et l’égarement du citoyen dans le dédale de structures, que reste-t-il de ces révolutions à répétition?
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