La professeure Valérie Langlois s’intéresse depuis plus de 20 ans aux effets nocifs qu’ont les perturbateurs endocriniens et autres contaminants chimiques présents dans notre environnement sur les animaux et sur les humains.
Les médicaments approuvés depuis quelques années, dont les analogues du GLP-1, sont devenus incontournables dans le traitement du diabète, au point qu’il n’est pas exagéré de parler de révolution clinique.
«Le plus gros enjeu pour les malades chroniques, et donc pour les diabétiques, c’est d’avoir un médecin», déplore Sylvie Lauzon, présidente de l’association de patients Diabète Québec, elle-même atteinte d’un DT2.
ur les 1,2 million de personnes diabétiques au Québec, 10% sont atteintes de diabète de type 1 (DT1). Le nombre de personnes en souffrant est en hausse, bien qu’il soit nettement inférieur à celui du diabète de type 2 (DT2).
Le succès des médicaments antidiabétiques est-il le miroir de l’échec de nos sociétés à promouvoir les saines habitudes de vie pour prévenir le diabète? Alors que les effets du sport et d’une alimentation saine sur la santé sont prouvés, ces comportements peinent à être adoptés massivement.
Au Québec, la prévalence du diabète a presque doublé depuis 2001, à cause principalement du vieillissement de la population et de la baisse de la mortalité des personnes diabétiques. La hausse pourrait notamment être freinée par un dépistage plus précoce selon les spécialistes.