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Roger Ladouceur

Author Profile

Médecin de famille au GMF-U Verdun et à la Coopérative-en-santé de Beauharnois.
Professeur agrégé de clinique, Département de médecine familiale, Université de Montréal.
Fellow et Médecin à vie du Collège des médecins de famille du Canada

ARTICLES BY THIS AUTHOR

  • 12/07/2017

    La beauté

    «Les personnes belles, femmes ou hommes, ont-elles la vie plus facile que les autres? Réussissent-elles mieux? Sont-elles davantage assurées du bonheur? [..] Et nous, médecins, sommes-nous influencés par la beauté ou de la laideur des personnes que nous soignons? Sommes-nous toujours capables de garder la bonne distance, peu importe les circonstances?»
  • 16/06/2017

    Ah! les vacances…

    «Je reviens de vacances. Normalement, cela aurait dû me faire du bien, non? Je devrais me sentir reposé et fringuant. Or, c’est tout le contraire. Je trouve le retour au travail lourd et pénible. Il me semble que tout va mal...»
  • 29/05/2017

    Mourir à domicile?

    «J’arrive d’un congrès en soins palliatifs. J’aime bien ces rencontres. Peut-être, est-ce en raison des sujets qu’on y traite ou bien des gens qui y participent, ou encore des témoignages touchants qu’on y livre et qui nous laissent songeurs et désemparés? J’apprécie beaucoup ces moments. Sauf, lorsqu’il est question du mourir à domicile…»
  • 03/05/2017

    Le blues de l'omni

    «Cela vous arrive-t-il parfois, à vous aussi, de ressentir une fatigue épouvantable? D'éprouver un sentiment d'épuisement complet? Un total break down? De vous demander pourquoi vous faites tout cela? Et combien de temps encore vous pourrez le faire? Et pourquoi vous continuez à le faire…»
  • 15/03/2017

    Littérature ennuyante

    «Ces derniers temps, tous les livres que je lis sont d’un ennui mortel. Peut-être est-ce moi? Peut-être que je vieillis? Peut-être suis-je blasé et m’en faut-il de plus en plus pour m’émerveiller? Peut-être aussi que je ne donne pas la chance aux livres de me conquérir?»
  • 22/02/2017

    Le médecin et le canari

    «Parfois, j’ai l’impression que les médecins vieillissants sont comme des canaris. Ils sont là dans leur cage, la porte ouverte, à se demander quoi faire. Devraient-ils partir ou rester?»
  • 30/01/2017

    L’habit fait-il le moine?

    «En voyant cet urgentologue sensé soigner ma fille, je me suis demandé comment les gens réagissaient à l’apparence des médecins? Je me suis demandé si cela avait une influence sur la confiance qu’ils nous accordaient, sur la cohérence du message que nous leur véhiculions. Que pensent-ils quand nous leur disons: «Vous devriez faire de l’exercice (!)… faire attention à votre diète (!!)… adopter de saines habitudes de vie ( !!!)». En fait, je me suis alors demandé si l’habit faisait le…médecin?»
  • 19/12/2016

    Es-tu fou…?

    «J’ai toujours rêvé de faire du kite. Mais on a beau être rêveur, cela ne fait pas pour autant de nous des êtres déraisonnables. J’ai donc essayé de convaincre mon entourage d’apprendre avec moi. Partout, toujours, je recevais invariablement la même réponse: «Es-tu fou!» Cette histoire de kite questionne l’âge pour faire les choses. C’est comme s’il y avait un âge pour rêver et un autre pour besogner! Comme s’il y avait un âge pour vivre et un autre pour mourir. Sommes-nous soudainement rendus vieux à 50, 60, ou 70 ans? Est-il alors défendu d’avoir des fantaisies et de faire des folies?»
  • 26/10/2016

    Hier encore…

    «Il avait été admis en soins palliatifs. Au début, son état clinique s’était détérioré rapidement. Puis, le déclin s’était interrompu. Ça faisait quelques jours qu’il était alité à l'hôpital, à peine conscient, agonisant. Ses filles se relayaient à son chevet, conscientes qu’il allait mourir, espérant que ce ne fut pas trop long. Sauf que la mort ne venait pas!»
  • 10/08/2016

    Au crépuscule de la pratique

    «Il me semble qu’il n’y a pas si longtemps, j’étais ce jeune médecin fraîchement émoulu, en pleine possession du savoir, grand prêtre du bien-être et de la guérison. Me voilà donc rendu à quelques mois de la fin de ma carrière. J’ai même en tête la date où je prendrai ma retraite. Imagine! Tu penses que c’est facile? Tu penses que cette décision me vient naturellement? Détrompe-toi.»