Un médecin légiste conclut à l'homicide d'un bébé décapité lors de l'accouchement

En juillet dernier, le petit Treveon Isaiah Taylor Jr serait décédé lors de l'accouchement après qu'une obstétricienne du Southern Regional Medical Center de Riverdale, en Géorgie, aurait tiré trop fort pour l'extraire. Le bébé aurait eu le cou brisé par la manœuvre et sa tête se serait détachée. Les parents du bébé intentent maintenant un procès à l'hôpital et au médecin. Ces derniers nient avoir commis un acte répréhensible et affirment que le bébé est décédé in utero.Un médecin légiste du comté de Clayton, en Géorgie, a déterminé la semaine dernière que la mort constituait bel et bien un homicide et que la cause immédiate du décès du bébé était une fracture-dislocation avec transection complète de la colonne cervicale supérieure (C1-C2) et de la mœlle épinière.Tel que mentionné par la chaîne de télévision CNN, «qualifier le décès d'homicide signifie que la mort a été causée par une autre personne, mais cela n'implique pas nécessairement une activité criminelle. Il appartient aux autorités locales de déterminer si des poursuites pénales doivent être engagées dans cette affaire.»Les parents du petit garçon, Jessica Ross et Treveon Isaiah Taylor Sr, affirment que la Dre Tracey St. Julian a retardé une intervention chirurgicale et n'a pas cherché à obtenir rapidement de l'aide lorsque le bébé s'est retrouvé coincé pendant l'accouchement. Au lieu de cela, ils affirment qu'elle a appliqué une force excessive sur la tête et le cou du bébé.«Il s'agit d'une pratique clairement contre-indiquée, a déclaré leur avocat Roderick Edmond, qui est également médecin. Aucun obstétricien crédible et raisonnablement compétent ne devrait faire cela».«Bien que tragique, cette issue rare a été rapportée dans la littérature médicale et peut se produire en l'absence de tout acte répréhensible de la part du médecin, ce qui est le cas ici», ont déclaré les avocats de la médecin.L'un des avocats, Scott Bailey, a déclaré dans un document déposé au tribunal en septembre qu'elle avait utilisé «toutes les manœuvres qu'un obstétricien raisonnable aurait employées» pour faire naître le bébé lorsque son épaule s'est coincée.La défense affirme que la blessure à la tête et au cou du bébé s'est produite après la mort, lors de la tentative d'accouchement du fœtus par césarienne afin de sauver la vie de la mère. Le document accuse les avocats des parents d'avoir fait des «déclarations publiques salaces et fausses» pour affirmer le contraire.L'hôpital où le bébé a été mis au monde soutient également que le bébé est mort in utero.L'hôpital nie toute négligence. Sa porte-parole, Melinda Fulks, a déclaré qu'elle ne pouvait pas faire de commentaires en raison du procès en cours.La police du comté de Clayton a ouvert une enquête, avec la possibilité de transmettre l'affaire aux procureurs, a indiqué le bureau du médecin légiste dans son communiqué de presse du 6 janvier.Le commandant Frank Thomas a déclaré dans un courriel à l'Associated Press que l'affaire faisait toujours l'objet d'une enquête au début du mois de février. Le département ne commente pas les détails des affaires en cours, a-t-il ajouté.

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