À quoi ressemble la journée typique d'une gynécologue-obstétricienne en cabinet?

5 heures du matin Comme la plupart des matins, je commence ma journée en courant de 20 à 25 minutes sur le tapis roulant, dans la maison familiale à Airdrie, en Alberta, à 20 minutes de route au nord de Calgary. Ensuite, je vérifie mes courriels, et je consulte mon horaire ainsi que mes dossiers pour la journée à venir. 7 heures du matin Je réveille mon mari, Carel, et nos filles, Marthelize, 13 ans, et Carmien, 9 ans, puis je prépare le petit-déjeuner pour ma famille. En général, je ne mange pas, mais mon café du matin (suivi de beaucoup d'autres au cours de la journée) n'est pas négociable! Les jours de semaine, je quitte la maison pour me rendre rapidement à la polyclinique du Peak Medical Group dans les Hamptons, une banlieue au nord-ouest de Calgary. Je travaille dans un groupe de spécialité avec plusieurs médecins de famille et je partage un espace de travail avec la Dre Sarah Kennedy. En tant que seule obstétricienne-gynécologue du groupe, mon champ d'activité actuel est la gynécologie en cabinet. 8h30 du matin Je consulte mon premier patient de la journée. Mes services sont, entre autres, les suivants: santé générale des femmes, endocrinologie gynécologique, évaluation de l'infertilité, induction de l'ovulation, traitement des affections de la peau de la vulve, saignements utérins anormaux et conseils en matière de contraception. En outre, j'effectue des consultations pré-chirurgicales, des consultations relatives à la ménopause et à l’obstétrique, généralement jusqu'à 20 semaines de grossesse, lorsque les patientes retournent chez leur médecin traitant pour recevoir des soins. [Depuis que j'ai commencé à pratiquer la médecine en Afrique du Sud il y a 20 ans, je me suis passionnée pour les soins de santé destinés aux femmes, de la naissance à la ménopause. Je suis née à Pretoria, l'une des trois capitales de l'Afrique du Sud, où se trouve le siège du pouvoir exécutif du gouvernement fédéral. J'ai fait des études de médecine à l'Université de Pretoria et je suis devenue la première médecin de ma famille. J'ai d'abord envisagé devenir avocate mais, ironiquement, j'en ai plutôt épousé un. En Afrique du Sud, un pays doté d'un système de santé public semblable à celui du Canada, les diplômés en médecine sont obligés de faire un stage d'un an dans un hôpital situé en région rurale. J'ai été affectée dans une petite ville, Jagersfontein, dans la province de Free State - où j’étais l'une des trois jeunes médecins au service d'une clinique médicale desservant environ 5000 habitants défavorisés. Mes collègues et moi nous occupions régulièrement de plus de 50 patients par jour, traitant tous les types de problèmes de santé et de conditions imaginables. J'aime l'Afrique du Sud. Le paysage accidenté de certaines parties du pays n'est surpassé en beauté que par les personnalités accueillantes et la persévérance éprouvée des habitants du pays. Bien que ma famille et moi avons fait du Canada notre foyer permanent, notre pays d'origine restera toujours vivant dans nos cœurs. Après un court séjour au Royaume-Uni au début des années 2000, mon mari et moi nous sommes installés à Bloemfontein (une autre capitale de l'Afrique du Sud - cette fois, la capitale législative), où j'ai suivi un programme de spécialisation de cinq ans en obstétrique et en gynécologie à l'Université de Free State. En 2011 et 2012, j'ai suivi une formation de sous-spécialiste en médecine maternelle et fœtale à l'Université de Stellenbosch. Mon domaine de spécialité est très diversifié dans la mesure où il intègre deux domaines différents de la médecine: d'une part, la chirurgie (principalement les césariennes, les hystérectomies et les grossesses extra-utérines) et, d'autre part, la médecine interne. En outre, ma spécialité traite également des questions médicales liées aux problèmes hormonaux, à la contraction et aux dysfonctionnements du plancher pelvien. Malheureusement, en 2015, la situation politique, économique et sociale en Afrique du Sud s'est détériorée au point où la sécurité et la sûreté personnelles étaient devenues une véritable préoccupation. Lorsque, en 2015, on m'a proposé le poste d'obstétricien-gynécologue à l'hôpital rural de Bonnyville, en Alberta, nous avons accepté avec plaisir. L'expérience de déménager à l'autre bout du monde et, ensuite, de démarrer une pratique rurale dans une région inconnue de ma famille et de moi-même en a été une d'humilité et d’adaptation, car les protocoles de pratique et les approches de la médecine au Canada et en Afrique du Sud diffèrent considérablement. J'ai également la chance d'être mariée à l'homme le plus incroyable du monde. Carel ne peut actuellement pas exercer la profession d'avocat au Canada, alors il s’est trouvé d'autres emplois et s'occupe des enfants lorsque je suis occupée au travail. Pendant notre séjour au Canada, nous avons appris à connaître et à aimer la variété et la diversité de la population, de la vie et de la culture canadiennes. J'ai particulièrement un faible pour les peuples autochtones. Leur système de croyance ferme, leur respect inhérent pour leurs aînés et leur relation étroite avec la nature présentent des similitudes remarquables avec de nombreuses cultures intégrées dans le paysage démographique sud-africain. En 2019, nous avons déménagé à Calgary, où j'ai rejoint le cabinet médical du Peak Medical Group dans les Hamptons. Je me suis également affiliée à l'École de médecine de l'Université de Calgary en tant que précepteur me permettant de partager mon amour pour mon domaine de spécialité avec les étudiants en médecine en résidence]. Midi Je travaille généralement pendant mon heure de lunch et j'ai rarement le temps de grignoter un plat fait maison, car mon horaire de travail peut changer à tout moment. [Nous aimons manger. Carel prépare beaucoup de plats traditionnels sud-africains, comme des côtelettes d'agneau sur le braai («barbecue» en afrikaans), du porridge de maïs et des saucisses Boer que nous achetons dans un magasin sud-africain à Calgary]. 18 h 30 Je quitte généralement le travail pour rentrer à la maison ou aller voir les enfants à leur cours de karaté à Silver Springs. Nous prenons ensuite le souper ensemble et lisons la Bible après. Nous sommes de fervents chrétiens protestants et nous fréquentons la Foothills Alliance Church à Calgary. 21 heures Une fois les enfants couchés, je fais un peu de travail administratif avant de regarder quelque chose à la télévision ou sur Netflix avec Carel. 22 h 30 Il est temps de se coucher et de passer une bonne nuit de sommeil après une journée bien remplie - qui sera suivie par une autre demain.

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