Pertinence des actes médicaux: des codes seront abrogés ou limités

L’Allergologie-immunologie, la dermatologie, la médecine d’urgence, l’urologie et l’obstétrique-gynécologie sont ciblés par les dernières décisions de l’Institut de la pertinence des actes médicaux (IPAM), un organisme formé de représentants de la Fédération des médecins spécialistes du Québec et du gouvernement. D’abord, en médecine d’urgence, l’IPAM procèdera à l’abrogation de code 00522 pour le lavage gastrique. «Le niveau de preuve associé à cette procédure demeure à faible valeur ajoutée», indique l’infolettre de l’IPAM publiée en décembre. Si le lavage gastrique est indiqué, cet acte sera réalisé par une infirmière en urgence qui possède la formation requise. À lire aussi: Enfants en bonne santé: les examens généraux ne sont presque plus réalisés par les pédiatres En obstétrique-gynécologie, le code concernant la résection cunéiforme pour traiter l’infertilité chez les patientes souffrant d’un syndrome d’anovulation chronique (syndrome des ovaires polykystiques) sera également abrogé. L’Association des obstétriciens-gynécologues du Québec reconnait que ce traitement n’est plus une pratique recommandée pour cette clientèle. Par ailleurs, les dermatologues ne pourront réclamer pour leurs patients qu’un seul traitement de photothérapie par jour. Les médecins seront payés à 100% lors des 60 premières séances par année pour un traitement de phytothérapie pour psoriasis ou dermatite atopique et à 50% pour les séances subséquentes. Le plafond de soixante séances par patient ne s'applique pas pour le traitement de photothérapie pour des conditions autres que le psoriasis et la dermatite atopique. Cette modification sera la seule à entrer en vigueur un mois plus tard, soit le 1er mars. Allergologie-immunologie et urologie L’IPAM a aussi fixé des conditions pour le traitement ultrarapide d’hyposensibilisation au venin d’insecte en allergologie-immunologie. D’ici quelques semaines, les médecins spécialistes seront limités à quatre injections par type de venin, par patient et par jour. Finalement, en urologie, la cystoscopie de contrôle sera limitée à deux par patient pour la première année de traitement, et à une par patient les années suivantes pour les cas de tumeurs vésicales primaires de la vessie à faible risque. Il n’y aura pas de limitation du nombre de cystoscopie par année pour les tumeurs vésicales à faible risque récidivantes, ni pour celles à risque intermédiaire ou à risque élevé.

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