Faculté de médecine de l’Université Laval: des étudiants du secondaire découvrent les sciences de la santé

Le 8 décembre dernier, les corridors de la Faculté de médecine de l’Université Laval grouillaient d’adolescents enthousiastes qui découvraient avec beaucoup d’intérêt les lieux de formation de leurs aînés à l’occasion des Journées découvertes en sciences de la santé.En tout, 253 étudiants (un chiffre record) de 15 et 16 ans provenant de 33 écoles secondaires de Québec et de ses régions ont pris part à cette activité d’un jour. La formation qu’ils ont reçue en classe leur a été dispensée bénévolement par une quarantaine d’étudiants et professeurs de la faculté.L’Université Laval assurait le transport par autobus aux élèves inscrits et leur offrait le dîner. Le programme comprenait une dizaine d’activités très concrètes, telles que «Une journée dans la vie d’un médecin», «La recherche médicale pour bâtir un monde en meilleure santé», «Le pouls de la médecine enseigné par les étudiants», «Le travail du pharmacien» et des jeux questionnaires sur la médecine.Écoles de milieux défavoriséesLes Journées découvertes ont été créées par le Temple de la renommée médicale canadienne afin de promouvoir les professions du domaine de la santé auprès des jeunes, notamment la médecine, la pharmacie ou la physiothérapie.Cette année, 13 établissements à travers le pays ont proposé cette activité de sensibilisation, dont deux au Québec: la faculté de médecine de l’Université Laval, qui l’offrait pour la 4e année, et celle de McGill.Plusieurs des écoles participantes provenaient des régions de Charlevoix, Bellechasse et Portneuf. Cette année, les organisateurs de l’événement ont aussi fait beaucoup d’efforts pour attirer des écoles de milieux défavorisés. Des étudiants de cinq de ces établissements ont accepté l’invitation. La direction de la Faculté de médecine trouvait en effet important que ces écoles soient représentées lors de cette journée.«Nous voulions nous assurer que des jeunes, sachent qu’il est possible de faire une carrière en santé, peu importe leur milieu, explique la responsable des communications à la faculté, Geneviève Bhérer. Pour avoir une meilleure représentativité dans le milieu de la santé, il est important d’avoir une plus grande diversité socio-économique et culturelle de nos étudiants.»«Le message que nous voulions envoyer à nos futurs professionnels de la santé, poursuit-elle, c’est que ce milieu n’est pas réservé à des gens qui ont de grands moyens financiers, mais qu’il est aussi accessible à des personnes qui ont des histoires de vie différentes et qui auront une approche envers leurs patients qui sera encore plus riche. Nous voulons les encourager et les soutenir dans cette démarche.»

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