Étude de l'Hôpital Général de Vancouver: la chirurgie de la colonne vertébrale assistée par ordinateur améliore les résultats et est économique

Une étude menée par des chirurgiens de la colonne vertébrale de l'Hôpital Général de Vancouver a montré que la chirurgie assistée par ordinateur (CAO), à l'aide d'un dispositif d'imagerie peropératoire et d'un système de navigation tridimensionnelle, améliore les résultats et représente un avantage économique pour le système de santé.La chirurgie de la colonne vertébrale assistée par ordinateur améliore les résultatsLors de la première étude de ce genre, le chirurgien de la colonne vertébrale pour les adultes, Dr. John Street, et ses collègues de l'Institut de chirurgie de la colonne vertébrale de Vancouver de l'Hôpital Général de Vancouver (HGV) ont récemment comparé les résultats cliniques de deux groupes de patients.* Un groupe a subi une chirurgie de la colonne vertébrale assistée par ordinateur (CAO) à l'aide du dispositif d'imagerie O-armMC et le système de navigation StealthStationMC de Medtronic. Le groupe témoin a subi une chirurgie par fluoroscopie conventionnelle à l'aide du dispositif C-arm de Philips.Au cours de cette étude, 5 132 vis pédiculaires ont été implantées dans 502 patients (2 682 vis dans 253 patients pour le groupe de traitement et 2 450 vis dans 249 patients pour le groupe témoin). Les résultats ont démontré que le taux de précision pour la position de la vis était significativement plus élevé pour le groupe CAO (95,2 %) que pour le groupe témoin ayant subi une chirurgie par fluoroscopie conventionnelle (86,9 %).« Les technologies CAO permettent d'obtenir des images tridimensionnelles en temps réel de la structure osseuse de la colonne vertébrale du patient, » selon Docteur Street.« L'ajout de cette dimension améliore considérablement la précision de l'implantation de la vis. »Seulement deux patients du groupe CAO (0,8 %) ont dû subir une ré-opération pour corriger un trouble symptomatique causé par une mauvaise position de vis, comparativement à 15 patients (6,0 %) pour le groupe traité par fluoroscopie. Neuf de ces patients ont subi une ré-opération pendant leur hospitalisation initiale, et six patients ont été admis à nouveau après leur congé de l'hôpital, pour corriger des vis mal positionnées. Les taux de correction du groupe CAO et du groupe de fluoroscopie étaient significativement différents (p = 0,014).Une analyse économique démontre la rentabilité de la technologieDe plus, la technologie O-armMC et StealthStationMC se distingue par son coût économique. Il s'agit d'une considération majeure dans le contexte actuel du système de santé, puisque des données économiques solides sont rarement disponibles pour les technologies, et plus rares encore sont les technologies présentant un rapport coût- efficacité différentiel (RCED) élevé et un seuil de rentabilité conservateur.Étant donné que le coût estimé pour une ré-opération est de 12 618 $, la conclusion de cette étude est que l'utilisation du O-armMC et du StealthStationMC ne devrait pas affecter les coûts aux sites qui réalisent plus de 254 procédures d'implantation de vis pédiculaires par année sur une période de sept ans. Lorsque les hôpitaux réalisent 255 procédures ou plus, ils font économiser de l'argent au système de santé.Dans le cadre de cette étude, les chirurgiens ont calculé un RCED de 15 961 $ par ré- opération évitée pour le groupe CAO, ce qui est considérablement inférieur à la valeur de 25 000 $ utilisée par plusieurs systèmes de santé pour indiquer une différence significative. Ce RCED suggère que les hôpitaux qui réalisent moins de 255 procédures bénéficient également de la valeur significative du O-arm.Le HGV réalise entre 500 et 600 chirurgies par année, selon le docteur Street.Réduction de l'exposition aux radiations et avantages pédagogiquesEn plus d'offrir une meilleure précision pour le positionnement de la vis, un taux moins élevé de ré-opération et des retombées économiques favorables, le CAO présente d'autres avantages environnementaux et pédagogiques, comparativement à la fluoroscopie conventionnelle.« Avec l'utilisation du O-arm, il n'y a aucune exposition aux radiations, car l'équipe est à l'extérieur de la salle pendant que le O-arm prend une image du patient au début de la procédure, » affirme le docteur Street. « Il s'agit d'une amélioration substantielle comparativement à l'exposition cumulative, même avec le port des lourds tabliers de plomb, pendant une chirurgie qui dure de cinq à sept heures. » De plus, il a souligné que la dose de radiation que les patients reçoivent est acceptable, et que la dose totale est inférieure à celle reçue avec une procédure par fluoroscopie conventionnelle, laquelle nécessite la réalisation d'une tomodensitométrie deux ou trois jours après l'opération pour vérifier la position de la vis.Le docteur Street affirme aussi que les technologies O-armMC et StealthStationMC de Medtronic peuvent également servir comme outils pédagogiques. « Cette technologie me permet non seulement de montrer aux résidents les lignes anatomiques en 3D, mais aussi de les observer lorsqu'ils introduisent une vis afin de m'assurer que la direction et l'angle d'insertion sont corrects. On ne peut pas mettre un prix à cela, mais c'est un énorme progrès. »*Medtronic a financé l'étude du HGV qui a été publiée dans le numéro de janvier 2016 du The Spine Journal (et en ligne en octobre 2015), sans interférer avec la collecte des données, l'analyse ou l'évaluation économique des auteurs de l'étude.Vous pouvez lire l'article portant sur cette étude dans The Spine Journal. Pour en apprendre davantage sur la technologie O-armMC et StealthStationMC de Medtronic, visitez le site Medtronic.ca.Jane Langille, auteure indépendante dans le secteur de la santé et des soins médicaux, a contribué à la rédaction de cet article pour Medtronic sur le site CanadianHealthcareNetwork.ca.

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