Diane Lamarre – Candidate à la présidence pour prioriser l'essor des nouvelles activités de la loi 90

« Il y a deux ans, j’avais envisagé de me présenter à la présidence de l’Ordre, mais je me suis dit que Claude Gagnon avait besoin d’un deuxième mandat pour bien compléter ses dossiers. Cette fois-ci, il me semble que le moment est approprié. Nous avons des enjeux professionnels importants à réaliser », considère Diane Lamarre, pharmacienne propriétaire en Montérégie et enseignante à la Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal.Le développement des nouvelles activités permises par la loi 90 sera le cheval de bataille de Diane Lamarre. « Cette loi a été votée il y a six ans déjà. Les pharmaciens attendent une organisation des services mieux structurée et du soutien pour passer à l’action. Je pense que l’Ordre peut joueur un rôle de moteur à ce niveau, parce que la protection du public en dépend. »Ses nombreuses expériences professionnelles variées l’ont, selon elle, bien préparée à occuper le siège de la présidence de l’OPQ. Elle a entre autres été administratrice au Bureau de l’OPQ pour la région de Montréal pendant 16 ans et elle a présidé durant quatre ans le Comité conjoint du Collège des médecins du Québec et de l’OPQ.Application de la loi 90Diane Lamarre estime que ses autres activités avec les médecins l’aideront à améliorer les relations entre les deux professions. « Je suis très sollicitée par les associations médicales, notamment pour prononcer des conférences sur les relations entre les médecins et les pharmaciens. Cela me permet de constater comment les médecins perçoivent les pharmaciens et je sais qu’ils sont très ouverts à collaborer avec nous pour l’application des nouvelles activités de la loi 90. »Du côté des relations gouvernementales, ses participations comme membre du Conseil du médicament et du comité scientifique du suivi et de l’utilisation des médicaments de cet organisme lui ont permis « de bien saisir les volontés du MSSS, notamment en matière d’organisation des services en pharmacie, en médecine et en soins infirmiers ».Présidente de l’organisme Pharmaciens Sans Frontières Canada, elle a participé à plusieurs missions humanitaires, notamment en Bosnie, à Haïti et au Kosovo.Posséder des pharmacies non affiliées à des chaînes ou à des bannières en pharmacie peut-il lui nuire ? « Le mandat de l’OPQ est de protéger le public tout en assurant la compétence de ses membres. La présidence de l’OPQ peut être assumée par un pharmacien de tout milieu. Mon indépendance présente même un certain avantage. J’ai prononcé des conférences pour chacune des chaînes et des bannières. J’ai même participé à l’élaboration de certains de leurs projets de développement professionnel. »Trouvera-t-elle le temps pour s’occuper des affaires de l’OPQ ? « J’aurai des choix à faire. J’ai une bonne capacité pour gérer mon temps. Les gens qui me connaissent savent que je n’ai jamais fait les choses à moitié, assure la pharmacienne. Lorsque je m’engage, je le fais avec conviction et détermination. »

Diane Lamarre – Candidate à la présidence pour prioriser l'essor des nouvelles activités de la loi 90

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