Course à la présidence de l’OPQ: appel au respect

En attendant le scrutin électronique, qui se déroulera entre le 26 avril et le 3 mai, la campagne bat son plein entre les trois candidats déclarés à la présidence de l’Ordre des pharmaciens du Québec (OPQ), Dave Bullock, Jean-François Desgagné et François Paradis. D’ici là, chacun fourbit ses arguments pour convaincre les électeurs, notamment sur les réseaux sociaux, ce qui suscite des débats sur le groupe Facebook «Pharmaciens et pharmaciennes du Québec». Des débats parfois un peu trop vifs, semble-t-il. Les présidents de l’Association professionnelle des pharmaciens salariés du Québec (APPSQ), de l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP) et de l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (APES) viennent en effet d’adresser un courriel à leurs membres pour les inciter à calmer le jeu. S’ils se félicitent que «pour la première fois depuis plusieurs années, trois candidats se présentent» et que les pharmaciens «suivent avec beaucoup d’intérêt les éléments relatifs à la campagne», ils invitent leurs membres «à demeurer respectueux dans (leurs) échanges sur les réseaux sociaux.» «Chacun d’entre vous devra faire son propre choix et il ne pourra être fait, comme dans toute démocratie, que par la voie du scrutin», écrivent Patrick Hemery (APPSQ), Benoit Morin (AQPP) et Julie Racicot (APES). Selon plusieurs sources concordantes, les échanges sur le groupe Facebook de l’OPQ «tournaient à la guéguerre entre pharmaciens communautaires et pharmaciens hospitaliers», les premiers soutenant Jean-François Desgagné, les seconds appuyant François Paradis, alors que le président de l’Ordre représente les uns comme les autres. Résultat, «on assistait à des attaques inopportunes et des débats gênants qui venaient polluer la campagne», estime un professionnel sous couvert d'anonymat. Faisant vraisemblablement écho au courriel conjoint des trois associations, François Paradis a partagé sur Facebook un message dans lequel il souligne «la nécessité de relever le débat». L’ancien président de l’APES déplore que «quelques personnes tentent de (le) dénigrer en avançant grossièrement des faussetés à (son) sujet» et que «le débat puisse tomber aussi bas alors que plus que jamais, les pharmaciens ont besoin de travailler tous ensemble pour que l’on puisse améliorer nos conditions de pratique et la qualité des services que nous offrons à la population. (…) Soyons respectueux les uns des autres, nous sommes tous des pharmaciens», conclut le candidat. Débat virtuel sur ProfessionSanté.ca Par ailleurs, les pharmaciennes et les pharmaciens sont invités à soumettre des questions (d’ici le 19 avril) en prévision du débat organisé par ProfessionSanté.ca entre les trois prétendants à la succession de Bertrand Bolduc. Celui-ci sera accessible sur le site le 21 avril.

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