Clinique SABSA: l’OIIQ réitère sa demande de rencontrer le ministre Barrette

L’Ordre des infirmières et des infirmiers du Québec (OIIQ) veut rencontrer le ministre Barrette au sujet de la clinique SABSA. « Nous souhaitons nous entretenir avec le ministre en présence d’Isabelle Têtu (ndlr : fondatrice de SABSA) afin de trouver une solution pour préserver l’accès aux soins des patients vulnérables de SABSA. » Il est primordial, affirme la présidente de l'OIIQ, Lucie Tremblay, que les services des infirmières praticiennes spécialisées en soins de première ligne soient utilisés de la façon la plus efficace possible et à leur plein potentiel.« Il est grand temps que le ministère de la Santé et des Services sociaux soutienne et finance ces nouveaux modèles de soins qui ont fait leurs preuves et qui favorisent l’accès au système de santé québécois. Comment le gouvernement peut-il reculer devant une approche proactive et innovante comme celle de la clinique SABSA? », demande l’OIIQ. Selon l’Ordre, « il est de notre devoir collectif de trouver ensemble des solutions adaptées aux besoins spécifiques de la population québécoise. »L’Ordre croit que le gouvernement du Québec peut et doit faire mieux en assurant son leadership et en assumant ses responsabilités en matière de santé. « Tous les acteurs du réseau de la santé, incluant le ministre de la Santé, n’ont-ils pas l'obligation morale de veiller à la santé des clientèles marginalisées et laissées-pour-compte? »Enfin, l’OIIQ voit d’un bon œil la publication du récent rapport de l’Institut économique de Montréal, qui démontre que les projets de cliniques mis sur pied par des infirmières praticiennes permettent un meilleur accès aux soins de première ligne au Québec.Le 7 avril dernier, la présidente de l’OIIQ avait lancé un premier appel au ministre Gaétan Barrette. « Au nom des patients marginalisés et laissés-pour-compte », l’Ordre réitère sa demande de rencontrer le ministre, qui refuse de financer une clinique autonome comme SABSA, tant que celle-ci ne sera pas fondue dans un GMF.Source: OIIQ

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