Chaque pharmacie a son Sherlock Holmes. Qui est le vôtre?

Le célèbre détective privé Sherlock Holmes excellait dans l'art de résoudre des énigmes. Réputé pour son esprit logique et déductif, il n'avait pas son pareil pour déceler des éléments que les autres n'avaient pas observés ou compris. Il était doué pour faire ressortir ce qui était déjà là, mais que personne ne voyait.Une idée, c'est le meilleur cadeau que l'on puisse faire à quelqu'un. Les idées suscitent l'espoir, la motivation et le renouveau. Plus nous générons d'idées, plus nous avons de chances d'obtenir des résultats positifs. Plus nous établissons de liens entre les différentes idées, plus notre potentiel de réussite est grand. Voyez ce qui se produit dans une équipe qui encourage dix fois plus les idées que son concurrent. Imaginez la différence en termes de moral, de cohésion et de rotation du personnel entre ces deux organisations.Dans son livre Radical Candor, l'auteure et ancienne dirigeante de Google Kim Scott parle de l’«équipe des idées» qu'elle a créée, ayant en tête que la plupart des petites innovations sont impossibles à reproduire par les concurrents.Le gros du concept peut être copié, mais les racines qui ont mené à la réussite ne seront jamais comprises par les personnes extérieures, ce qui constitue un avantage considérable. Cela est basé sur un article de la Harvard Business Review.Êtes-vous ouvert aux idées?L'objectif ultime du leader est de fournir aux autres la toile qui leur permettra de peindre le chef-d'œuvre qu'ils n'auraient pas pu réaliser autrement. Cela ne signifie pas qu'il faille trouver toutes les idées ou avoir la réponse à tous les problèmes. Les grands leaders créent des environnements propices à l'émergence des idées, et où celles-ci sont entendues et prises en considération.Un leader n'a pas besoin d'être un Sherlock Holmes, il doit simplement favoriser l'imagination et la créativité chez davantage d'employés suffisamment fous et ne redoutant pas de mettre leurs idées de l'avant. Dans la pharmacie où je travaille, nous faisons cela à l'aide d'un outil appelé «Peanut Butter Dogs».Il s'agit d'une feuille de calcul à laquelle tout le monde a accès. Chacun peut y inscrire une idée et lui donner un nom amusant. Les «Peanut Butter Dogs» sont des problèmes qu'on tente de régler ou des innovations visant à améliorer les choses. Les utilisateurs inscrivent leur nom à côté de leur idée et, pendant leur temps libre, les gens travaillent sur quelque chose qui les intéresse.Les employés ont un but et ont ainsi le sentiment d'avoir du poids dans l'entreprise. Ils aiment davantage venir au travail et passent plus de temps à réfléchir sur les façons d'améliorer le travail à la pharmacie qu'à faire des commérages ou à se plaindre.Les noms originaux donnés à ces idées apportent une note positive à des problèmes récurrents et nous aident à créer notre propre langage interne. Ce vocabulaire unique nous rassemble et nous unifie d'une manière particulière par rapport au monde extérieur.Alors qu'une plainte aurait normalement engendré un certain découragement, elle suscite désormais l'enthousiasme et l'espoir que le problème va être résolu. Quand il l'est, les employés obtiennent de la reconnaissance pour cela. Cela nous a également permis de découvrir des talents cachés chez des personnes qui, autrement, seraient restés dans l'ombre.Par exemple, nous avons eu la chance qu'une assistante en pharmacie soit très douée pour concevoir des feuilles de calcul. Qui l'eût cru? Nous avons amélioré l'efficacité du flux de travail grâce à de nouveaux documents Excel qui ont permis d'avoir un meilleur contrôle et sans aucun doute d'éviter des erreurs. Désormais, nous perdons moins de temps sur ces documents.Libérez le pouvoir des Sherlock de votre équipe! Cela semble logique et, si je puis me permettre, presque élémentaire.

Chaque pharmacie a son Sherlock Holmes. Qui est le vôtre?

Pour accéder au contenu, connectez-vous ou créez un compte gratuit.

Catégories connexes