Bulletin de l’AQPP: La suite logique aux nouveaux actes de la Loi 41 - la vaccination

Depuis plusieurs années, le Québec affiche le pire taux de vaccination contre l’influenza au pays et aussi le plus haut taux de grippe. Paradoxalement, le Québec est la seule province qui ne permet pas à ses pharmaciens de vacciner. Sans démontrer le lien entre les deux points, une sérieuse réflexion s’impose sur les façons d’améliorer ce très mauvais bilan et nécessairement, la vaccination par les pharmaciens devra faire partie de cette réflexion.Une situation actuelle difficileBien que plusieurs pharmacies offrent le service de vaccination en pharmacie, une étude réalisée par l’Institut national de santé publique (INSP) en 2008-2009 identifie les difficultés rencontrées par ces pharmaciens, difficultés qui sont encore réelles en 2017 :Problèmes d’approvisionnement en vaccinsLourdeur des tâches administrativesManque de soutien des instances gouvernementalesInquiétudes d’ordre légalIndisponibilité de l’infirmière pour administrer le vaccinUn manque à gagnerLa situation actuelle pourrait être grandement améliorée et simplifiée : pour les patients, les pharmaciens et le système de santé en général.Une récente étude commandée par la CPhA a démontré que chaque dollar investi dans le cas de la vaccination contre le pneumocoque par les pharmaciens pourrait générer des économies de 72 $.La vaccination par les pharmaciens constitue une suite logique aux actes permis par la Loi 41. Il s’agit d’une solution qui a fait ses preuves ailleurs au pays et qui fait du sens autant cliniquement qu’économiquement pour la population et l’État.– Jean Thiffault, président de l’AQPP

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