APES : « L'écart salarial pousse les étudiants vers le privé »

L'écart salarial entre les pharmaciens d'hôpitaux et les pharmaciens communautaires poussent les étudiants en pharmacie à exercer leur profession dans le secteur privé, affirme l'Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (APES).L'association représentant les pharmaciens d'hôpitaux a dévoilé cette semaine un sondage montrant que 44 % des étudiants en pharmacie hospitalière auraient hésité à s’inscrire au programme de maîtrise en raison de l'écart salarial entre les deux milieux de pratique, qui serait de l’ordre de 30 %.De plus, les trois quarts des répondants n’envisagent pas de consacrer la totalité de leur future pratique à la pharmacie hospitalière, mais plutôt de travailler comme salariés en hôpital et à temps partiel en milieu communautaire.« Ces données émanent d’un sondage mené auprès d’étudiants qui étaient déjà favorables à la pratique hospitalière, explique la directrice générale de l'APES, Linda Vaillant. Imaginez ce qu’aurait révélé un tel sondage effectué auprès des étudiants au baccalauréat en pharmacie qui optent massivement pour la pratique privée ! »Selon Linda Vaillant, l'écart salarial est l'une des principales raisons qui expliquent que les universités québécoises ne parviennent pas à combler les 70 places disponibles à la maîtrise en pharmacie hospitalière, même si 360 étudiants obtiennent le diplôme du baccalauréat chaque année.Précisons que le sondage de l'APES a été effectué en ligne auprès de 122 étudiants ayant débuté le programme de maîtrise en pharmacie hospitalière au printemps 2010 ou ayant complété leur première année.

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