Agents oraux contre le diabète : sécrétagogues et thiazolidinédiones en haut du pavé

Puisqu’un ou plusieurs agents oraux sont souvent administrés aux gens atteints de diabète de type 2 pour commencer, un groupe de chercheurs de l’Université McMaster d’Hamilton a voulu mieux comprendre comment ces divers produits se comparaient entre eux au fil du temps quand il était question de réduire le taux de glucides dans le sang.Lors d’une présentation au Congrès mondial sur le diabète, la Dre Diana Sherifali (Ph.D.) et la Dre Kara Nerenberg ont présenté une méta-analyse d’études tirées des documents publiés sur trois bases de données électroniques (Cochrane, Embase et Medline) de janvier 1980 à mars 2007.Parmi les agents oraux remportant la palme à 12 semaines, les sécrétagogues (sulfonylurées) et les thiazolidinédiones montraient les plus grandes chutes d’A1c, soit 1,24 % et 0,8 %, respectivement. Les autres médicaments considérés étaient les inhibiteurs des alpha-glucosidases, de la dipeptidyl peptidase-4 et de la lipase.La chute estimée d’HbA1c pour chaque groupe de médicaments est basée sur le résumé des principales études de rigueur et de validité diverses, et non pas sur la synthèse attentive d’essais solides sur le plan méthodologique, affirment les chercheurs de McMaster.Selon la Dre Nerenberg, l’équipe a seulement essayé d’inclure « des essais forts » pour étendre les résultats sur plus de 12 semaines. La Dre Sherifali, de l’École d’infirmières McMaster, a déclaré que, selon leur analyse jusqu’à maintenant, sur six mois et « probablement » sur deux ans, les résultats resteraient les mêmes.Pour la méta-analyse, tous les essais à double aveugle avec un échantillon aléatoire et un groupe contrôle auquel on administrait un placebo ont été revus. Ces études évaluaient l’efficacité des agents oraux actuellement disponibles contre le diabète pour réduire les taux d’A1c chez les personnes adultes non enceintes atteintes du diabète de type 2.Pour être éligibles, les études trouvées devaient, entre autres, compter au moins 50 participants et durer un minimum de 12 semaines pour au moins 70 % des participants. Seules 83 des 4 319 références trouvées (1,9 %) correspondaient à ces critères d’éligibilité. Ces études n’incluaient pas celles concernant l’agent oral le plus utilisé contre le diabète, la metformine.Traduction de Mélanie Alain

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